“La route n’est pas une poubelle, moi si !” tel est le slogan de petitbag®, ce petit sac de collecte de déchets pour voiture, à la fois éco-conçu, réutilisable et personnalisable.
Entretien avec Yannick Louarn, son créateur nantais, sur son aventure entrepreneuriale résolument éco-stylée.
Entretien avec Yannick Louarn, son créateur nantais, sur son aventure entrepreneuriale résolument éco-stylée.
Du surf à l’entrepreneuriat
Après avoir été moniteur de ski, Yannick Louarn entame en 1990 une carrière de manager qui durera 20 ans au sein de grandes enseignes où il occupe des postes de responsable de rayon, directeur de magasin et animateur de réseau. Passionné de surf, il sillonne aussi les plus belles plages du globe.C’est en pratiquant ce sport qu’il prend conscience de l’importante pollution plastique. “Je voulais apporter ma pierre à l’édifice”, affirme-t-il. Lors d’un long séjour à São Paulo au Brésil, l’idée fait son chemin et il la rapporte dans ses valises.
De retour à Nantes en 2014, il lance petitbag®, un projet à la fois écologique, économique et solidaire. Alors que 5 tonnes de déchets sont abandonnées tous les 10 kilomètres sur les routes françaises, ce sac s’invite dans l’habitacle de nos voitures pour y collecter nos détritus.
Depuis le lancement de petitbag® il y a 4 ans, son chiffre d’affaires est réalisé à 97% en B to B. petitbag® est en effet vendu en majorité aux entreprises et aux collectivités qui peuvent le personnaliser à leur effigie, communiquer sur leur démarche développement durable tout en sensibilisant à la problématique des déchets sur leur territoire.
Depuis le lancement de petitbag® il y a 4 ans, son chiffre d’affaires est réalisé à 97% en B to B. petitbag® est en effet vendu en majorité aux entreprises et aux collectivités qui peuvent le personnaliser à leur effigie, communiquer sur leur démarche développement durable tout en sensibilisant à la problématique des déchets sur leur territoire.
Une démarche responsable transverse
Dès le démarrage de son projet, l’entrepreneur surfeur s’engage dans une démarche d’éco-conception en choisissant un seul matériau qui compose entièrement petitbag® : un polymère synthétique recyclé et recyclable. Et les coutures ? C’est simple, il n’y en a pas. Un procédé par électrolyse vient sceller le sac.Pour l’impression, il se rapproche d’un atelier protégé, l’ESAT Les Ateliers du Landas à Rezé, au sein duquel 12 personnes sont formées à la confection des sacs. “Nos fournisseurs et partenaires principaux sont situés à moins de 5 kilomètres de chez nous” indique Yannick.
En 2018, il va plus loin en développant une nouvelle gamme de sacs fabriqués à partir des bâches publicitaires du cinéma théâtre Le Grand T à Nantes. Ceux-ci sont confectionnés par l’association locale d’insertion “Femmes en fil” à Saint-Herblain.
En 2018, il va plus loin en développant une nouvelle gamme de sacs fabriqués à partir des bâches publicitaires du cinéma théâtre Le Grand T à Nantes. Ceux-ci sont confectionnés par l’association locale d’insertion “Femmes en fil” à Saint-Herblain.
La démarche responsable petitbag® s’étend donc bien au-delà du produit : l’entreprise dans sa globalité est engagée et solidaire. Elle est récompensée en 2016 par les Trophées Régionaux du Développement Durable Pays de Loire.
Eco-stylé ? Oui !
petitbag® c’est avant tout un produit né d’une véritable démarche écologique. En incitant aux éco-gestes, il apporte une solution au problème des déchets sauvages au bord des routes qui détériorent notre environnement.Quant à sa production, elle s’inscrit à la fois dans une démarche d’éco-conception, de valorisation de matières mises au rebut et d’économie sociale et solidaire. Enfin, les 18 couleurs au choix ainsi que les différentes gammes viennent parfaire le style de cet outil de communication "intelligent" et responsable !
Les précieux conseils de l’entrepreneur
De 5 000 petitbag® distribués en 2015, Yannick Louarn a fourni près de 60 000 sacs en 2018. Une progression qu’il doit à ses efforts et à son attachement pour le territoire.“Il faut croire en son idée, s’entourer des meilleures compétences pour alimenter son projet, avoir une vision à 360° et surtout ne pas avoir peur de déléguer” nous livre-t-il. “Penser le territoire comme une ressource et se battre pour préserver nos entreprises et notre environnement.”
Le mot de la fin ? “Faites du surf !”
Le mot de la fin ? “Faites du surf !”